La mixité des usages se retrouve à plusieurs niveaux. Au niveau des quartiers mais également au niveau des immeubles tertiaires. Les pouvoirs publics comme les utilisateurs, cherchent à éviter les phénomènes de ghettoïsation visant délimiter strictement des zones dédiées exclusivement aux bureaux, aux résidentiels, aux commerces ou aux loisirs. Même si ce modèle peut encore avoir du sens pour certaines entreprises demandant de très grandes surfaces à bon marché.
Les campus paysagés, par exemple, fonctionnant en autarcie, en périphérie des villes, sont délaissés au profit d'immeubles intégrés dans un tissu urbain mixte. Mélangeant bureaux, commerces, services, résidentiel ou encore des équipements publics. Au niveau de l'immeuble tertiaire en lui-même, la monovalence cède le pas à un usage mixte ouvert sur l'extérieur.
L'immeuble tertiaire nouvelle génération abrite non seulement des espaces de bureaux dédiés aux résidents, mais également une palette de services accessibles au public : des commerces, des crèches, des amphithéâtres, des salles de réunion, des espaces de co-working ainsi que des salles de sport.
L'immeuble devient un véritable lieu de vie.